Nos services
Vivre Grand a pour mission de favoriser la qualité de vie, l’inclusion sociale et le mieux-être des personnes vivant avec une déficience intellectuelle, des personnes autistes et de leurs proches.
Vivre Grand veille à leurs intérêts et au respect de leurs droits, crée ou participe à la création de milieux de vie répondant à leurs besoins et contribue au développement d’une société inclusive et bienveillante où les personnes présentant une déficience intellectuelle et les personnes autistes exercent leur pleine participation sociale.
Services-conseils
Accompagnement, soutien et conseil des personnes à toutes les étapes de leur vie afin de s’assurer de leur bien-être et du respect de leurs droits.
Habitation
Création d’environnements inclusifs et de soutien qui permettent aux personnes de développer leur pleine participation sociale et de vivre leur première expérience de la vie en appartement.
Répit spécialisé à domicile
Offre de services de répit pour les proches sous forme de gardiennage, d’assistance à domicile, d’accompagnement dans la communauté et de dépannage.
Formation
Outils de formation et présentations dans la communauté, auprès des personnes, des proches et du milieu professionnel autour des besoins nommés par les personnes elles-mêmes.
Pour se tenir au courant des dernières actualités sur la DI et l’autisme, c’est ici!
Brochure corporative
En savoir plusDes occasions pour échanger avec nos membres et la communauté
Nos événements rassemblent les personnes ayant une déficience intellectuelle ou autistes et leurs proches, permettent de briser l’isolement et de stimuler les discussions. Afin de promouvoir la participation sociale et l’inclusion de toutes et tous, nous encourageons la mixité sociale au sein de tous nos événements.
Foire aux questions
Qu’est-ce que la déficience intellectuelle?
La déficience intellectuelle (DI) est l’état d’une personne qui grandit avec « des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif qui se manifestent dans ses habiletés conceptuelles, sociales et pratiques [1] ». Elle se détecte avant l’âge adulte (18 ans).
[1] D’après la définition de l’AAIDD (American Association on Intellectual and Developmental Disabilities).
La personne qui a une déficience intellectuelle peut avoir de la difficulté, par exemple :
- à comprendre les notions de temps, d’espace ou de langage;
- à retenir des informations à court ou moyen terme;
- à conserver son niveau d’attention et de concentration;
- à résoudre des problèmes, à faire des liens de cause à effet;
- à communiquer ce qu’elle ressent, à saisir les nuances du discours ou à établir des relations sociales;
- à réaliser diverses tâches de la vie quotidienne : préparer les repas, s’habiller, se déplacer, etc.
La déficience intellectuelle n’est pas une réalité nouvelle, même s’il est vrai que son appellation a changé avec le temps. On peut trouver des exemples de personnes vivant avec une DI dans l’Histoire aussi loin qu’au Moyen-Âge ou à l’Antiquité.
Les causes de la DI sont nombreuses : elles peuvent être liées au code génétique (chromosomes), à l’hérédité, aux conditions prénatales, lors de la
naissance ou après la naissance, mais elles sont aussi souvent inconnues. La DI peut survenir dans une multitude de contextes, sans distinction d’origine ethnique, d’origine culturelle, de classe sociale, d’orientation sexuelle ou d’identité de genre.
Il n’existe pas de modèle unique de la DI : chaque personne naît avec des forces et des défis différents. Ce n’est qu’au fur et à mesure qu’on les découvrira. Toutefois, les personnes présentant une DI peuvent apprendre, évoluer et s’améliorer comme tout le monde, peu importe leur diagnostic.
Pour en apprendre davantage sur la déficience intellectuelle, on peut consulter notre guide d’accompagnement dans le diagnostic.
Qu’est-ce que le retard global de développement (RGD)?
Le retard global de développement (RGD) est un constat posé par des professionnels de la santé lorsque l’enfant ne se développe pas au même rythme que ce qui est attendu. Il est généralement réservé aux enfants de moins de 5 ans, mais plusieurs experts considèrent qu’on peut le reconnaître jusqu’à l’âge de 7 ans. La raison à cela est que l’enfant est encore trop jeune pour être évalué à l’aide des tests reconnus et normalisés. Une évaluation sera faite après cette période afin de déterminer si un nouveau diagnostic doit être posé.
L’enfant ayant un RGD présente un retard statistiquement significatif (par rapport aux autres enfants de son âge) dans au moins deux des domaines suivants [1] :
- motricité globale et fine (mouvement, dextérité, utilisation des muscles)
- cognition (raisonnement, mémoire, apprentissage)
- communication
- développement personnel et social (relations interpersonnelles, interactions)
- activités de la vie quotidienne
Il n’y a pas de cause universelle au retard de développement. En fait, dans 60 % des cas, on ne peut identifier une cause de manière certaine [2]. Toutefois, certains facteurs de risque comme les conditions lors de la naissance, certaines
anomalies sur le plan génétique, les conditions prénatales et l’environnement social peuvent influencer le développement d’un RGD.
La période de la petite enfance (0-5 ans) constitue une période extrêmement importante pour le développement futur de l’enfant, ce pourquoi le RGD est identifié très tôt. Appelé à vivre beaucoup de situations nouvelles, l’enfant apprend aussi à s’y adapter. La reconnaissance du RGD vise à cibler les zones où l’enfant est le plus vulnérable afin de l’aider dans ses apprentissages et d’améliorer ses conditions.
Pour en apprendre davantage sur le retard global de développement et son diagnostic, consultez notre guide d’accompagnement dans le diagnostic.
[1] D’après Shevell et al. (2003), cité par Larose et Picard (2015). L’intervention précoce auprès des enfants de 2 à 5 ans présentant un retard global de développement : guide de pratique. Montréal : Fédération québécoise des centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (FQCRDITED).
[2] Maltais et Morin (2012), cité par Larose et Picard (2015).
Qu’est-ce que l’autisme?
L’autisme est une forme de diversité neurologique qui influence la manière dont une personne communique et interagit avec son environnement. Il ne s’agit pas d’une maladie mais d’une condition neurodéveloppementale dont les causes et les origines sont encore inconnues ou débattues.
Le terme « autisme » désigne une variété de caractéristiques différentes, ce pourquoi on parle parfois de spectre de l’autisme – ou, dans le milieu clinique, de trouble du spectre de l’autisme (TSA).
Les personnes autistes présentent des formes de comportements qui diffèrent des normes sociales dites « typiques ». On peut englober ceux-ci en deux grandes catégories :
- La réciprocité sociale, c’est-à-dire la manière dont la personne montre qu’elle est attentive à une situation de communication, le décodage du langage non verbal ou des sous-entendus, ou encore la compréhension des « règles » implicites dans une interaction sociale.
- Les comportements, activités et intérêts spécifiques, par exemple les activités et comportements répétitifs, la présence d’intérêts marqués ou de peurs inhabituelles, ou encore une détresse importante associée aux changements dans le quotidien.
L’autisme peut aussi avoir des répercussions sur la capacité de réaliser certaines tâches ou la gestion des émotions.
Il n’existe pas de modèle unique de l’autisme : chaque personne a ses propres caractéristiques et intérêts. L’autisme se présente à différents degrés d’expression selon les personnes. Dans le milieu clinique, on distingue dans l’évaluation diagnostique trois niveaux de soutien.
TSA niveau 1 : requiert un soutien
TSA niveau 2 : requiert un soutien important
TSA niveau 3 : requiert un soutien très important
Rappelons que l’autisme est une condition, pas une maladie. L’autisme n’est donc pas contagieux et ne peut pas être causé par un vaccin.
Notez bien : le terme Asperger, autrefois employé pour désigner certaines personnes autistes, n’est généralement plus utilisé aujourd’hui et a été retiré du DSM-V. Toutefois, il arrive que des personnes elles-mêmes l’emploient pour se désigner, ou emploient le diminutif Aspie.
Références : Fédération québécoise de l’autisme, Gouvernement du Canada, CLE Autisme
Boîte à outils
Vivre Grand conçoit et répertorie un ensemble d’outils pour faciliter le partage des savoirs sur la déficience intellectuelle, l’autisme et les conditions apparentées. Nos outils sont rédigés avec le soutien du milieu professionnel et s’appuient sur l’expérience vécue des personnes elles-mêmes et les besoins nommés par celles-ci.
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